L’essentiel de la PNL

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L’essentiel de la PNL, les clés d’une vie réussie (Richard Bandler, Owen Fitzpatrick, Alessio Roberti)

Une introduction fort instructive, dans la vie de tous les jours et pour les professionnels en contact avec d’autres êtres humains (social, médical, commerce…) et qui veulent découvrir et décoder les mystères du bien être ressenti et de la communication vraie et sereine.

La théorie de la PNL commence par nous présenter le concept de cartes du monde. La réalité n’existe pas, seulement comment on la perçoit, la ressent et ce que l’on en fait. Notre représentation du monde n’est pas le monde lui-même. Et surtout, nous avons tous une carte du monde différente. Comprendre que chacun n’a pas la même vision du monde, permet de comprendre que les canaux de communication sont également différents et qu’il faut d’abord s’adapter aux canaux de son interlocuteur avant d’entrer dans la communication. Le concept de carte du monde nous aide aussi à comprendre que nous pouvons élargir notre vision du monde et que cela nous offre plus d’opportunité et de choix.

Il est tout d’abord indispensable de faire attention à soi. La manière dont on se sent, influence notre comportement envers les autres. Richard Bandler, créateur de la PNL, explique que les émotions sont contagieuses, que notre inconscient est ouvert à tous les niveaux de communications et qu’il faut d’abord être à l’affut de notre propre ouverture avant de chercher celle des autres. Dans l’ouvrage “l’essentiel de la PNL”, les auteurs commencent par présenter des exercices pour se sentir bien en toutes circonstances.

La PNL nous apprend comment maitriser les ruminations ou les images/pensées désagréables afin qu’elles n’empiètent plus sur notre attention au monde. Nous pensons de trois façons : nous nous faisons des images, nous nous parlons, nous ressentons. Savoir orienter ces trois façons de penser d’abord de manière consciente puis de manière automatique, nous permet d’être pleinement positif et de partager, par contagion, ce sentiment. Avec ses techniques, Bandler nous apprend que nous pouvons être qui nous voulons être, nous pouvons influencer notre comportement et le choisir.  “On peut modeler son comportement en changement comment on se sent” (p.57)

La théorie de la PNL nous ouvre un second volet très important dans la vie : la communication. Le concept de carte du monde est repris ici pour comprendre que tout le monde n’a pas la même carte du monde, la même lecture, et chacun a son point de vue sur une situation particulière. Il est alors important d’élargir d’abord sa carte du monde, de se placer à côté de son interlocuteur, pour ensuite élargir sa carte à lui et lui montrer son point de vue. L’objectif n’est pas de le convaincre que l’on a raison et lui tort, mais surtout de faire entendre qu’il peut y avoir différents points de vue.

l'art d'aller sur la colline de l'autre
Apprentie girafe, la CNV

Richard Bandler suggère d’abord de se placer sur le même système de représentation que son interlocuteur en terme de sens. Les êtres humains ont tendance à privilégier un système plutôt qu’un autre : je VOIS ce que vous voulez dire (système de la vue), je SENS que l’on est bien parti (système kinesthésique), j’ENTENDS ce que vous voulez dire (système auditif)… Se placer sur le même système, utiliser le même vocabulaire permet de se connecter à la personne pour qu’elle se sente comprise. Dans le même temps, la PNL nous suggère de nous accorder sur la posture. Sans singer la personne, adopter la même posture et le même langage non verbal permet à son interlocuteur de se sentir plus à l’aise. L’ouvrage insiste aussi sur l’importance du paraverbal que je vous laisse découvrir 😉

Toujours dans la communication, la PNL nous apprend à méta communiquer, c’est-à-dire communiquer sur ce qui est en train d’être dit. Une liste de questions simples (qui on l’air simple ^^) vous permettent de :

  • Préciser et clarifier l’information
  • D’ouvrir le modèle du monde de la personne

Préciser et clarifier permettent de passer de l’être à l’action, au concret, au tangible. Par exemple, une personne qui dirait « Tout le monde pense que je suis nul », la méta communication permet de spécifier cette généralité : « Selon qui ? Dans quels contextes ? Comparé à qui ? Tout le monde vraiment ? ». Ces questions amènent la personne à spécifier ses propos et à prendre du recul sur eux. Au lieu de demander « Pourquoi tu es nul ? » et de laisser la personne dans cette pensée réductrice.

Ouvrir le modèle du monde de la personne permet de se rapprocher du sensoriel et des conséquences concrètes d’une telle pensée. « Qu’est ce que tu ressens quand tu dis cela ? » permet à la personne d’analyser ses émotions et sentiments. « Qu’arriverait il si on ne le disait plus ? » permet à la personne de se projeter dans un futur qu’elle souhaiterait / redoute pour souligner ses points d’appui. Insister sur les émotions, sensations, ressentis, façons de penser, permet d’ouvrir sur la direction que la personne souhaite prendre. Il peut être intéressant de se poser soi même ses questions parfois, pour prendre le recul nécessaire sur les situations que l’on peut vivre difficilement.

Enfin, l’ouvrage donne un dernier conseil de communication : la positivité ! « Ne pense pas à un éléphant rose » et la personne devra d’abord penser à un éléphant rose avant de l’effacer (vous avez vu un éléphant dans votre tête pas vrai ? 😉 ). Comme pour les consignes aux enfants (au lieu de « ne dessine pas sur les murs » = « les murs restent propres, tu peux dessiner sur une feuille ») la demande positive permet de se focaliser sur ce que l’on veut et pas ce que l’on ne veut pas. Cela permet d’orienter l’énergie vers notre objectif.

(pour d’autres consignes positives

L’ouvrage permet d’ouvrir sur la théorie de la PNL de manière ludique (sous forme d’histoire !), de l’intégrer dans sa vie et de constater que nous souhaitons en savoir davantage 😊

Bonne lecture !